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L’auteur devra créer des univers, avec leurs règles et leurs comportements (un peu comme dans un jeu de rôle), arriver à ne plus penser son texte comme un monolithe linéaire et immuable, mais comme un objet vivant, un code génétique prenant son envol au moment même de la lecture du texte. Il lui faudra pour cela accepter l’aléatoire, les évènements incontrôlés, l’ingérence du lecteur dans son œuvre...
"On peut donc saluer l’approche audacieuse retenue par la Cour de Justice de l’Union européenne. Sa décision va protéger à l’avenir les auteurs d’opérations brutales et iniques de spoliation de leurs droits, à l’image de ce que ReLIRE a donné l’exemple. Mais pour autant, le jugement procède à une véritable relecture du droit d’auteur au sein de l’Union européenne, qui va ouvrir des marges de manoeuvre au niveau des usages, que même le fair use ne permet pas aux Etats-Unis."
"Il est temps de revenir vers une informatique-amie, à échelle humaine, vers un outil que l’on maîtrise nous !"
"L’expérimentation PNB n’en est plus une depuis plusieurs mois désormais. Elle est entrée dans sa phase industrielle. A-t-elle pour autant fait l’objet d’une évaluation ?"
Mais, au-delà de la numérisation des livres, puis de leur éventuelle impression, il faudra relever un autre défi, plus inattendu : donner accès à ces œuvres pour la plupart… méconnues.
"On pourrait donc voir émerger en France un contrepoids à PNB, sous la forme d’une « coopérative d’achats » des bibliothèques publiques permettant de rassembler les fichiers acquis par ses membres sur une plateforme contrôlée par les établissements. Cette formule aurait notamment un intérêt pour permettre aux bibliothèques de diffuser les titres que les éditeurs refusent toujours d’inclure dans leurs offres, notamment les nouveautés."
les éditeurs ont voulu jouer à Google et au fair use (qu'lls vouent aux gémonies par ailleurs) : ils ont perdu
"Une nouvelle plateforme
facilitant les relations entre
les éditeurs auto-distribués
et les libraires."
"Nous sommes à un moment clé pour le futur de la production, de la circulation et de la validation des contenus : notre responsabilité est très importante."
L’essor de la lecture numérique repose pour partie sur le domaine public, le piratage et l’autoédition.
"Nos livres et ebooks interactifs dont vous êtes le héros"
"Or ne nous y trompons pas : c’est bien l’objectif caché de la manoeuvre. Les titulaires de droits français sont engagés depuis plusieurs années dans une véritable croisade contre toute forme de gratuité. Au nom d’une conception maximaliste du droit d’auteur, ils souhaitent voir disparaître les exceptions au principe de l’autorisation préalable, qu’elles existent en droit ou en fait. Les mêmes organisations qui portent « l’exception culturelle à la française » en bandoulière à Bruxelles et clament que « la culture n’est pas une marchandise » quand il s’agit de s’opposer à des traités de libre échange reviennent en France avec un comportement de comptables et de boutiquiers pour soumettre le moindre usage à la caisse enregistreuse !"
Au-delà, voir l'avenir de la lecture
"Le rythme de trois à quatre parutions annuelles semble s’imposer, dicté par les rencontres, souvent."
"What are variable fonts, and why are some of the biggest tech companies on the planet throwing their weight behind them?"
"Le format EPUB et le web partagent, depuis la version 3 de l’EPUB, des fondations techniques communes : le HTML 5 pour le langage sémantique, et le CSS 3 pour la mise en forme des contenus. Le livre numérique bénéficie donc désormais des mêmes atouts que le web contemporain. Par ailleurs, les deux instances en charge des standards du livre numérique et du web se rapprochent et ont prévu de fusionner : l’IDPF et le W3C ont donc comme objectif de travailler étroitement pour le développement des standards de la publication numérique5."
"L’ensemble constitue un moyen simple de s’auto-former pour découvrir les grandes notions de base du droit et leurs principes de fonctionnement, la manière dont ils s’appliquent dans l’environnement numérique, ainsi que les licences libres et la façon dont elles peuvent être utilisées. Le tout s’adresse à un public débutant sur ces questions et ne nécessite pas de connaissance juridique préalable."
"Alors, sachant que la reproduction intégrale d’œuvres protégées sans autorisation des ayants droit est par principe interdite, je voudrai plaider pour que de nouvelles exceptions permettent aux projets de digital humanities de numériser et traiter librement les corpus.
Je dirai tout d’abord pourquoi, et puis comment. "
"La France est le pays de la consécration littéraire. Le système de prix repose sur l’idée de l’excellence alors qu’il n’y a pas de valeur absolue en littérature. On assiste à des polémiques sur des livres, on leur reconnaît une puissance symbolique. La littérature est suffisamment respectée pour que les pouvoirs publics l’aident financièrement, avec 10% sous oxygène artificiel. Mais il y a deux planètes: des prix littéraires avec une poignée d’élus enrichis grâce à la vente de leurs prix et en face, il y a la planète du quart-monde littéraire, avec une précarisation de l’écrivain de plus en plus grande. Des tombereaux de Musso du ruisseau…"
"Ce mode de fabrication, transparent pour le tiers final, a des incidences sur les modes d'achat, d'approvisionnement, de commercialisation et les échanges d'informations entre professionnels. "