60 liens privés
Le moment est venu, semble-t-il, pour les bibliothèques de sortir d’une période d’expérimentations diverses, qui a trop duré, et de se positionner clairement et de manière pérenne sur l’offre de services en matière de livres numériques. Or c’est par l’esprit de compromis et non par l’affirmation de principes intangibles qu’elles y parviendront.
Est-ce que les technologies « programmatiques » utilisées en publicité pourraient automatiser et personnaliser la distribution de contenu culturel et éditorial ?
Livres papier ou livres numériques ? Qu'en pensent les Sarthois croisés dans les allées de la 25e Heure du livre ?
une définition des humanités numériques qui est étonnamment plus proche des enjeux de la recherche que des buzzwords que nous assènent parfois certaines des communications de l’Elysée.
Fait marquant de l’actualité juridique et culturelle de l’année, l’ordonnance du 12 novembre 2014 a sorti le vénérable contrat d’édition de sa torpeur. Si la réforme prend acte du fait numérique, elle va bien au - delà d’une simple modernisation. Des pans entiers du régime juridique de ce contrat sont repensés : formalisme, obligations de l’éditeur, fin et évolution du contrat. Ces nouvelles dispositions, techniques et denses, sont aussi l’occasion d’ouvrir une réflexion sur l’identité de ce contrat.
Informations, outils, ressources, pratiques, collaborations interprofessionnelles et interrégionales dans le domaine du livre et de la lecture
La publication d’articles dans des revues scientifiques est un enjeu fort pour les institutions de recherche françaises car il s’agit bien d’un vecteur essentiel de la visibilité des travaux des chercheurs et qu’il est fondamental de maximiser l’impact de ces travaux. Cette publication a un coût pour les institutions publiques, que ce soit pour le financement du processus éditorial et de production, ou pour l’achat en bibliothèques et la mise à disposition auprès des chercheurs. Cet article présente les résultats de l’enquête sur les coûts éditoriaux des revues scientifiques menée par le groupe édition de BSN de mars 2014 à janvier 2015 avec pour objectif de collecter une information récente et représentative de la diversité des situations, au sujet des coûts éditoriaux des revues de recherche, afin de faire un état des lieux complet et à jour.
Ce livre raconte l'itinéraire d'un homme et l'histoire d'une maison d'édition. La maison, c'est Pantheon Book, fondée en 1941 à New York par des émigrés (dont Jacques Schiffrin, le fondateur de La Pléiade). L'homme, c'est André Schiffrin, qui va faire de Pantheon l'une des plus prestigieuses maisons d'édition américaines, publiant entre autres Foucault, Sartre, Chomsky, Medvedev... Comment il résiste quand Pantheon est racheté par Random House, comment il démissionne avec toute son équipe quand à son tour Random House est rachetée par le tycoon Newhouse, comment il parvient à faire prospérer The New Press, une nouvelle maison à but non lucratif, telle est sa passionnante aventure. A l'heure de la concentration massive de l'édition mondiale (en particulier en France où deux grands groupes publient les deux tiers des livres), L'édition sans éditeurs est un ouvrage révélateur et salutaire.
Vivement que les auteurs mettent leurs papiers en archives ouvertes. Mais au fond, a-t-on encore besoin des éditeurs dans ces cas là? C’est juste du racket.
l'éditeur bordelais publie peu, mais bien, et déniche des pépites Outre-Atlantique qui font les beaux jours de Monsieur Toussaint Louverture.
Ça coûte combien, une série de 0 et de 1 ? C’est la vertigineuse question à laquelle se confrontent les éditeurs quand il faut fixer le prix de la version électronique d’un de leurs livres.
En réponse à l’article d’Allan Greer paru sur la Vie des idées, contestant l’usage, dans le domaine informationnel, du concept d’origine anglaise d’ « enclosure », Lionel Maurel défend l’application de cette notion au champ des biens communs numériques.
Bookster, le premier livre d’une seule page sur lequel est imprimée la version intégrale de textes majeurs de la littérature française et étrangère. Chaque titre est réalisé par un graphiste typographe. La typographie utilisée pour le texte est « Le Minuscule » de Thomas Huot-Marchand, la seule permettant de combiner version intégrale et lisibilité des textes.
Dans un long texte disponible sur le site d’Authors Alliance, Robert Darnton explique son choix : « La plupart des auteurs perdent peu de revenus en rendant leurs livres anciens ou plus imprimés disponibles gratuitement sous une licence Creative Commons. Et ils gagnent beaucoup plus : l'accès aux lecteurs », écrit-il. « Plus que toute autre chose, je veux voir mes livres atteindre de nouveaux lecteurs. Je suis persuadé que la plupart des auteurs partagent cet objectif, sans oublier que les auteurs qui vivent de leurs écrits doivent équilibrer leur désir d'atteindre des lecteurs avec leur besoin de faire de l'argent », continue-t-il.
Réflexion aussi sur le savoir-faire pro dont on peut se passer.
This edition, like many modern digital editions, is based on XML (eXtensible Markup Language) documents. XML is a standard for the creation of documents in which the document text is interspersed with ‘tags’, brief labels that describe the nature and properties of the text fragments that they surround. The Text Encoding Initiative (TEI) has proposed guidelines for the names and types of the tags to be employed in humanities texts
"La gratuité, c'est le vol" (sic)
This is not a book. But it is: … an old-fashioned hypertext about writing for digital. … full of notes on digital as an artistic medium. … not a text that considers digital to be a remediation or dilution of other media. … a throwback to the days of the early web. … written by a couple of over-educated opinion-givers. The ‘I’ in this text could refer to either one of us. … over 40 000 words of observations you can easily ignore. … woefully incomplete and still in progress.
A chaque rentrée littéraire, on fait le tour de ce que les écrivains racontent, mais on en apprend en général assez peu sur la manière dont ils travaillent. Et surtout sur la manière dont ce travail évolue avec son environnement –...