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Nous ne prétendons pas révolutionner quoi que ce soit, nous voulons simplement aider à inverser la tendance de ces rapports. L’auteurice choisi, c’est elle ou lui qui dispose de la matière première, laquelle sera exploitée par une entreprise éditoriale qui va bénéficier de cette matière ; sans elle, rien n’est possible. S’il est une constante dans l’équation de l’univers éditorial, c’est bien celle-ci.
Que faire, donc, pour normaliser au mieux ces rapports ? C’est ici qu’intervient notre idée d’un contrat réellement collaboratif, lequel, dans sa forme actuelle, a été validé par une avocate spécialisée.
Fait marquant de l’actualité juridique et culturelle de l’année, l’ordonnance du 12 novembre 2014 a sorti le vénérable contrat d’édition de sa torpeur. Si la réforme prend acte du fait numérique, elle va bien au - delà d’une simple modernisation. Des pans entiers du régime juridique de ce contrat sont repensés : formalisme, obligations de l’éditeur, fin et évolution du contrat. Ces nouvelles dispositions, techniques et denses, sont aussi l’occasion d’ouvrir une réflexion sur l’identité de ce contrat.