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La journaliste et chercheuse Sophia Goodfriend qualifie toute cette affaire de « rafle de l’IA » et observe avec perspicacité : « Là où l’IA échoue techniquement, elle tient ses promesses idéologiques ».
Pour reprendre les termes du cybernéticien Stafford Beer, « il est inutile de prétendre que la finalité d’un système est de faire ce qu’il échoue constamment à faire ». « Le but d’un système est ce qu’il fait », disait-il. Et se concentrer principalement sur ce que le système ne peut pas réellement faire (comme le fait le battage médiatique) risque de détourner l’attention de ce qu’il fait réellement.
L’écologie du livre est une invitation à penser l’ensemble des acteur·ices du livre et de la lecture et leurs interactions comme formant un écosystème : un milieu de vie, tissé et soutenu par un réseau d’interdépendances.
Pour une plaque standard de 0,3 mm, l'empreinte carbone est estimée à 7,66 kg de CO2 équivalent (kg CO2e) par mmètre carré. Elle va de 5,01 kg CO2e pour une plaque de 0,15 mm d'épaisseur à 9,58 kg CO2e pour une plaque de 0,40 mm.
Près de 75 % de ces émissions proviennent de la production d'aluminium, un poste que le producteur ne peut pas maîtriser pas directement. Cependant, il souligne qu'il privilégie les fournisseurs certifiés par l'Aluminium Stewardship Initiative (ASI), qui impose des critères environnementaux et sociaux.
inattendu quant aux justifications...
Il y a une réelle distorsion de plus en plus criante
Certains y verront de la provocation en pleine rentrée littéraire ! Sylviane Sambor, une éditrice de Montmorillon, dans la Vienne, a décidé de promouvoir des ouvrages déjà parus depuis des années. C'est ce qu'on appelle les "slow books", qu'on peut traduire par livres durables. Sylviane Sambor est la directrice de "L'Escampette éditions" : "Je me suis dit que j'allais faire la promotion de vieux livres neufs, c'est-à-dire des ouvrages qui ont été imprimés il y a parfois 25 ou 30 ans dont j'ai des stocks et que j'ai toujours envie de porter vers des lecteurs et des lectrices."
< Bref, mobiliser le droit à la concurrence et à l’interopérabilité au plus tôt. Afin que défendre le web que nous voulons ne s’avère pas plus difficile demain qu’il n’était aujourd’hui.
Le groupe de travail "écologie du livre et de la lecture" de Mobilis s'est réuni pendant deux années et demie. Une des finalités de ce travail est un objet, une mallette, celle des mondes du livre. Voici son histoire et son mode d'emploi.
« L’Art est humain ! »
MANIFESTE POUR LA DÉFENSE DE LA CRÉATION AUTHENTIQUE
(par un développement raisonnable et raisonné de l’IA)
Dans un post sur LinkedIn, le chef d'entreprise appelle, lui aussi, à une reconnaissance pleine et entière de la filière dans les politiques industrielles française : "Pas pour la nostalgie du papier, mais pour ce qu'elle incarne : la souveraineté culturelle, la transmission du savoir, l'ancrage territorial, l'innovation industrielle."
Nous ne prétendons pas révolutionner quoi que ce soit, nous voulons simplement aider à inverser la tendance de ces rapports. L’auteurice choisi, c’est elle ou lui qui dispose de la matière première, laquelle sera exploitée par une entreprise éditoriale qui va bénéficier de cette matière ; sans elle, rien n’est possible. S’il est une constante dans l’équation de l’univers éditorial, c’est bien celle-ci.
Que faire, donc, pour normaliser au mieux ces rapports ? C’est ici qu’intervient notre idée d’un contrat réellement collaboratif, lequel, dans sa forme actuelle, a été validé par une avocate spécialisée.