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Que le livre se transforme en accessoire de mode, au même titre que des lunettes de soleil ou des escarpins, semble donc une suite logique. Faut-il le déplorer?
" Je voudrais à présent partager non plus des textes virtuels, mais des œuvres achevées, des livres auxquels je tiens, — des livres que, là encore, je ne veux pas séparer entre tel ou tel éditeur. Des livres qui aient un même lieu. Des livres que j’écris, que je traduis, — traductions ou textes pensés originellement en français, prose, poésie ou théâtre, nouveaux ou publiés jadis mais devenus depuis longtemps indisponibles, et puis des livres que j’aime, sans lesquels ma vie n’a pas de sens — des livres de Françoise Morvan, qu’elle écrit, qu’elle traduit, dans les genres les plus divers. Des livres dont je pense que mes amis doivent les connaître, et que, s’ils viennent à les connaître, en prenant le temps qu’ils demandent sans demander, eh bien, ils entreront dans leur vie, là encore, comme des compagnons. "
The World’s Writing Systems
"Il est encore temps d’alerter la représentation nationale tout comme les citoyens, avant que nous ne nous réveillions demain avec un Internet français assigné à « bien penser » ! Réduit à penser de façon conforme, c’est-à-dire comme le pouvoir – quel qu’il soit – qui sera alors en place."
WYSINWYG
Entretien avec Guillaume Teisseire, directeur général et co-fondateur de Babelio. Il nous parle de l’importance des réseaux sociaux spécialisés dans l’industrie du livre, et de celui qu’il a créé en 2007 avec Pierre Fremaux et Vassil Stefanov, aujourd'hui leader.
« Il n’y a pas de bibliothèque semblable dans le monde entier, pas à cause de la rareté des exemplaires, mais par l’identité de l’ensemble. »
— Alberto Manguel
Il serait alors possible de penser le livre numérique comme pris dans cet écosystème relationnel, au lieu de le traiter seulement comme un clone (on parle alors de livre homothétique, reproduisant dans le fichier exactement le format et les propriétés du livre imprimé). Imaginons des livres multimédias mais surtout connectés et en prise constante avec la conversation qui tourne autour du livre : ce serait un autre produit, une valeur ajoutée qui pourrait justifier le prix que l’on demande actuellement pour de simples fichiers. Ce serait alors un « livre-accès » qui favoriserait d’emblée le « livre-échange » et qui aurait une chance d’attirer à lui de nouveaux publics et surtout d’amplifier toute cette créativité collective déjà présente autour des livres imprimés.The Conversation
"Nous serions confrontés à un affaiblissement de la place symbolique du livre autant (mais peut-être plus, ou moins) qu’à un recul de la lecture. Le repli de l’injonction à lire ouvre la voie à l’engagement personnel dans la lecture. "
Dommage : impasse sur l'auto-édition (qui est une activité lecture-écriture). Surestimation à mon avis de la perte de prestige du livre. Confusion support (téléphone) et livre papier...
voir pour le texte de JM
L'ISO 690 est une norme internationale élaborée par le comité technique ISO/TC 46, sous-comité SC 9 de l'ISO.
Elle donne des principes directeurs pour la rédaction de références bibliographiques et de citations. Elle s'applique à tout type de ressources ayant fait l'objet d'une publication, y compris sous forme électronique. Elle exclut de son périmètre les documents manuscrits ou non publiés, et ne s'applique ni aux citations analysables par une machine ni aux citations réglementaires.
Leo Jansen, Hans Luijten, Nienke Bakker (eds.) (2009), Vincent van Gogh - The Letters. Version: December 2010. Amsterdam & The Hague: Van Gogh Museum & Huygens ING. http://vangoghletters.org. Consult the homepage for the current version.
Et si finalement, les citoyens, fatigués de réalités parallèles inconnues ou complexes, submergés par les images et les sons, saturés de mauvaises nouvelles, tournaient le dos à une information per…
"Seulement il y a un gros hic, si je puis dire, et d’ailleurs lié à ce qui précède – c’est en quelque sorte le revers de la (toute relative) médaille. On remarque, et on est gêné (pour eux, pour soi), que les notices en ligne d’Universalis ne soient jamais datées. Vieille séquelle du monde de l’encyclopédie papier – dans laquelle les notices ne sont pas datées, seule l’année d’édition papier comptait ; et une fois qu’on avait les volumes papier dans sa bibliothèque, on se souciait finalement peu de leur « fraicheur[1] ». L’internaute est, lui, beaucoup plus exigeant, et vigilant : il fait attention à la date d’une page internet – par exemple il ne veut pas tweeter une information qui date d’il y a 3 ans et qu’il découvre ; mais il est exigeant au-delà de l’actualité : il a conçu – et c’est tant mieux – une exigence de la référence précise, et la date d’un document, d’une page internet, en fait partie (et pour une encyclopédie qui se veut de référence, c'est embêtant qu'il manque une référence comme la date...)."