60 liens privés
« Les données ne parlent pas d’elles-mêmes. Elles ne sont jamais neutres. Elles ont des biais et des limites, des vulnérabilités et des incertitudes. Lorsqu’elles sont placées en position de pouvoir, elles sont souvent déformées et déformées d’innombrables façons. » Apprendre à voir véritablement les données est difficile, notamment parce que leurs faiblesses ne sont pas toujours évidentes à décoder. La visualisation peut contribuer à révéler leurs faiblesses ou les masquer.
Dès qu’on donne de l’importance aux données, elles ne peuvent jamais être neutres. « Plus les enjeux sont importants, moins ces données peuvent être objectives. Le choix même des données à collecter, la manière de les catégoriser et de les présenter révèlent des engagements idéologiques, sociaux et politiques », rappelle boyd en évoquant notamment la collecte de données sur l’origine ethnique dans le recensement américain.
pas de moteur de recherche de confiance. Un seul navigateur de confiance.
cf tweet yv_pic du 4 fév 22
"C’est une révolution anti-libérale. La seule comparaison possible est celle du crédit social en Chine, une forme de rééducation à la carotte et au bâton : je t’interdis de prendre le train, d’accéder à tel emploi, d’aller au cinéma…"
"Si on est face à un risque permanent, alors il faut mettre en place des mesures permanentes, et celles-ci doivent bien sûr être compatibles avec les libertés. On peut constater que les mesures antiterroristes temporaires ont été dévoyées pour s’installer de manière permanente dans notre droit."
Ce qui intéresse le gouvernement, c'est le passe, pas le sanitaire.
"l’inefficacité du passe sanitaire pourrait servir de prétexte pour le perfectionner,"
"Imaginez que l’État et les entreprises aient décidé que tout se ferait, désormais, dans une autre langue. En anglais, mettons. Pour remplir sa déclaration d’impôts, refaire sa carte grise, ouvrir une ligne de téléphone, acheter un billet de train — ce serait en anglais. "
"Socialistes et écologistes qui vont gouverner le département ensemble pendant six ans ont signé un accord."
"Pour cela il nous faut un programme politique de gauche, capable de réorienter le numérique dans une autre direction, en lui donnant des objectifs qui ne soient pas ceux de la rigueur, mais bien ceux de la justice."
"Il semble aujourd’hui nécessaire de poser la question des enjeux psychiques et sociaux de nos usages numériques. Si les technologies numériques sont vouées à devenir notre environnement quotidien (pénétrant les sphères intimes et privées comme les sphères sociales et professionnelles), comment s’assurer qu’elles ne dépossèdent pas les citoyens de leurs capacités d’agir, de travailler, de réfléchir, de penser ? Comment en faire les supports de nouveaux apprentis-sages et de nouveaux savoirs ? Comment mettre les citoyens au cœur de cette appropriation du numérique ? Comment transfor-mer les usages problématiques des technologies en des pratiques capacitantes, (c’est-à-dire qui accroissent les capacités de chacun, voire en donnent de nouvelles) fondées sur une culture numérique partagée ?"
Les nouvelles technologies constituent pourtant un formidable outil de politique publique. Si elles ne sont associées à aucun dispositif de fichage et de répression, si elles étudient les grandes masses pour mener plus loin notre compréhension du monde et mise au service du progrès de la connaissance alors elles sont bienvenues.
"Appel des villes en faveur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires
Le Maire a une pleine responsabilité pour assurer la sécurité de sa population. Il l’assure à travers une sécurité publique, sanitaire, économique et un environnement sain. Chacune de ses politiques réalisées ont pour objectif que ces concitoyens vivent dans les meilleures conditions. Un maire responsable ne peut donc pas ignorer une menace, c’est son devoir d’agir. Aucune ville n’a le droit d’être ciblée par une arme de destruction massive. Des armes qui viendront détruire des écoles, des musées, des hôpitaux et enlever la vie aux populations. Des biens que des politiques publiques auront longuement mis en place par des efforts humains et financiers importants ; c’est pour cela qu’un Maire doit protéger sa ville en signant l’Appel des villes. Vous pouvez participer a cette action.
"
NDLR : bis répétita, du coup, on a du mal à comprendre (encore plus) l’installation précipitée des portillons dans le métro… autant les mettre à l’entrée des bus pour être à minima logique.
"
Saint-Sulpice-la-Forêt, située dans la métropole rennaise, a reçu en décembre 2017 le label or des territoires innovants à l’occasion du forum des Interconnectés. 1 500 habitants seulement et pourtant des idées à revendre : au point de susciter la curiosité des très grands, à l’instar d’une délégation dépêchée de Shanghai pour s’inspirer des réussites de la commune. Entretien avec Yann Huaumé, maire de Saint-Sulpice-la-Forêt et vice-président « numérique et ville intelligente » de Rennes Métropole, à l’initiative du projet « Smart Saint-Sulpice ».
"Dans un article sur Médium (Community Technology — Narrative Adventures and Adaptations), la canadienne Bianca Wylie (@biancawylie) revient sur les moyens utiles à la société civile pour interroger des choix technologiques d’envergure. L’activiste, qui a mené la résistance face au projet de smart-city dans le quartier de Quayside, à Toronto (projet qui prévoyait la refonte de toute une partie du littoral par Sidewalk, une filiale de Google), ne prétend pas réinventer la roue, mais rappeler quelques évidences toujours utiles. "
"Les connaissances scientifiques actuelles permettent de clarifier le bien-fondé de certaines règles qui suscitent des désaccords. Pour d’autres règles, pourtant défendues ou contestées de manière très assertive, il faut savoir reconnaître que les connaissances actuelles ne permettent pas encore de trancher. La recherche doit continuer à se faire afin d’apporter des arguments aux outils proposés."