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"Il semble aujourd’hui nécessaire de poser la question des enjeux psychiques et sociaux de nos usages numériques. Si les technologies numériques sont vouées à devenir notre environnement quotidien (pénétrant les sphères intimes et privées comme les sphères sociales et professionnelles), comment s’assurer qu’elles ne dépossèdent pas les citoyens de leurs capacités d’agir, de travailler, de réfléchir, de penser ? Comment en faire les supports de nouveaux apprentis-sages et de nouveaux savoirs ? Comment mettre les citoyens au cœur de cette appropriation du numérique ? Comment transfor-mer les usages problématiques des technologies en des pratiques capacitantes, (c’est-à-dire qui accroissent les capacités de chacun, voire en donnent de nouvelles) fondées sur une culture numérique partagée ?"
Les nouvelles technologies constituent pourtant un formidable outil de politique publique. Si elles ne sont associées à aucun dispositif de fichage et de répression, si elles étudient les grandes masses pour mener plus loin notre compréhension du monde et mise au service du progrès de la connaissance alors elles sont bienvenues.
"Appel des villes en faveur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires
Le Maire a une pleine responsabilité pour assurer la sécurité de sa population. Il l’assure à travers une sécurité publique, sanitaire, économique et un environnement sain. Chacune de ses politiques réalisées ont pour objectif que ces concitoyens vivent dans les meilleures conditions. Un maire responsable ne peut donc pas ignorer une menace, c’est son devoir d’agir. Aucune ville n’a le droit d’être ciblée par une arme de destruction massive. Des armes qui viendront détruire des écoles, des musées, des hôpitaux et enlever la vie aux populations. Des biens que des politiques publiques auront longuement mis en place par des efforts humains et financiers importants ; c’est pour cela qu’un Maire doit protéger sa ville en signant l’Appel des villes. Vous pouvez participer a cette action.
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NDLR : bis répétita, du coup, on a du mal à comprendre (encore plus) l’installation précipitée des portillons dans le métro… autant les mettre à l’entrée des bus pour être à minima logique.
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Saint-Sulpice-la-Forêt, située dans la métropole rennaise, a reçu en décembre 2017 le label or des territoires innovants à l’occasion du forum des Interconnectés. 1 500 habitants seulement et pourtant des idées à revendre : au point de susciter la curiosité des très grands, à l’instar d’une délégation dépêchée de Shanghai pour s’inspirer des réussites de la commune. Entretien avec Yann Huaumé, maire de Saint-Sulpice-la-Forêt et vice-président « numérique et ville intelligente » de Rennes Métropole, à l’initiative du projet « Smart Saint-Sulpice ».
"Dans un article sur Médium (Community Technology — Narrative Adventures and Adaptations), la canadienne Bianca Wylie (@biancawylie) revient sur les moyens utiles à la société civile pour interroger des choix technologiques d’envergure. L’activiste, qui a mené la résistance face au projet de smart-city dans le quartier de Quayside, à Toronto (projet qui prévoyait la refonte de toute une partie du littoral par Sidewalk, une filiale de Google), ne prétend pas réinventer la roue, mais rappeler quelques évidences toujours utiles. "
"Les connaissances scientifiques actuelles permettent de clarifier le bien-fondé de certaines règles qui suscitent des désaccords. Pour d’autres règles, pourtant défendues ou contestées de manière très assertive, il faut savoir reconnaître que les connaissances actuelles ne permettent pas encore de trancher. La recherche doit continuer à se faire afin d’apporter des arguments aux outils proposés."
https://territoire-numerique-libre.org/edition-2020/
Le formulaire de candidature évalue l’implication et les initiatives de la collectivité territoriale dans cinq domaines : la stratégie, l’interopérabilité et l’accessibilité, les logiciels et systèmes libres, la communication et l’éco-système, et l’ouverture des données publiques. Il n’est pas nécessaire que la collectivité soit active dans chacun des champs couverts par le label, mais plus elle remplira de critères, et plus le niveau de son label pourra être élevé.
Plusieurs cafés associatifs membres du Forum des cafés collectifs de Bretagne ((Un café des possibles de Guipel (35), Le Guibra de Saint-Sulpice-la-Forêt (35) et l’équipe du Champ Commun de Angan (56)) ont rédigé un manifeste pour exprimer leur inquiétude et leur désaccord avec la démarche du groupe SOS « qui vient vider de leur substance des initiatives reposant sur une mobilisation citoyenne et locale ». Le manifeste critique notamment la structure pyramidale du groupe, le désinvestissement des citoyens que cela provoque au local, mais aussi l’absence de contre-pouvoir dans la structure et la démarche gestionnaire et entrepreneuriale du groupe, qu’ils jugent éloignée des valeurs de l’économie sociale et solidaire. Dans son manifeste, le groupe de cafés associatifs met également en avant la nécessité de voir naître ces projets par un portage de la communauté qui l’accueille, et non pas par une structure descendante « venue de loin ». Ils affirment que « Le groupe SOS incarne une vision qui va à l’encontre des fondamentaux de l’ESS et cherche à l’amener sur le terrain du seul « entrepreneuriat social ». Le groupe exprime également des inquiétudes sur le type de gouvernance et le modèle économique du groupe SOS : « Nous craignons également la logique de centralisation et la dérive managériale qui y est associée, au regard des dynamiques promues par ce groupe ».
étude de l'ensibb (en pdf)
le thème municipaliste peut effrayer certaines listes, notamment dans de petites villes, du fait de sa radicalité apparente (anticapitaliste, féministe, écologiste). Les listes participatives se présentent donc ici comme un mouvement « de gauche », c’est-à-dire qu’elles mobilisent des individus assumant cette identification, tout en maintenant une très forte volonté de rupture vis-à-vis des étiquettes partisanes. L’empressement récurrent de ces listes à évoquer leur dimension « citoyenne » ne se substitue donc pas intégralement à un ancrage politique à gauche plus traditionnel.
Cahier de propositions en contexte municipal