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la culture numérique en rayon bib ou librairie.
à suivre
Réseau francophone numérique
Un panorama des modèles économiques actuels de la documentation électronique dans les bibliothèques de l'ESR.
Plusieurs milliers de bibliothèques proposent aujourd'hui à leurs usagers d'accéder à la lecture numérique. Ce nouveau service semble en passe de trouver son public, mais il doit impérativement être accompagné d'une assistance aux lecteurs.
"En Bretagne, les débuts de « Facile à lire » ont été laborieux. « Il a fallu lever de nombreux préjugés, venant surtout des professionnels, qui estimaient que cette idée ne correspondait pas à la culture française et qu’elle était discriminatoire. Je leur répondais que ce public était déjà discriminé. Le fait de mettre à leur disposition un lieu attractif, où ils peuvent choisir seuls des livres, c’est au contraire valorisant », observe Françoise Sarnowski."
"Face à ces constats, les bibliothécaires de Frankfort n’ont pas réinventé l’eau chaude : le nouveau système qu’ils ont adopté s’inspire des classements employés en librairie (d’où l’expression « bookstore model »). Les libraires et les professionnels du livre disposent en effet de plusieurs systèmes normalisés, mis à jour régulièrement et validés empiriquement. Ces classements ont pour nom BISAC (employé aux USA, et de loin le plus abouti), BIC (employé en Angleterre), THEMA (un classement international basé sur BIC) ou encore CLIL (utilisé en France)."
Livre en PDF. L'ouvrage s’attache ainsi à analyser et identifier les différents modèles qui sont mis en œuvre pour développer des services de prêt public du livre numérique. Une approche de comparaison internationale est privilégiée pour appréhender l’ensemble des enjeux lié au développement du prêt numérique et de la lecture numérique sous l’angle technico-économique, politique, juridique, professionnel et des usages.
"L’expérimentation PNB n’en est plus une depuis plusieurs mois désormais. Elle est entrée dans sa phase industrielle. A-t-elle pour autant fait l’objet d’une évaluation ?"
"On pourrait donc voir émerger en France un contrepoids à PNB, sous la forme d’une « coopérative d’achats » des bibliothèques publiques permettant de rassembler les fichiers acquis par ses membres sur une plateforme contrôlée par les établissements. Cette formule aurait notamment un intérêt pour permettre aux bibliothèques de diffuser les titres que les éditeurs refusent toujours d’inclure dans leurs offres, notamment les nouveautés."
"Or ne nous y trompons pas : c’est bien l’objectif caché de la manoeuvre. Les titulaires de droits français sont engagés depuis plusieurs années dans une véritable croisade contre toute forme de gratuité. Au nom d’une conception maximaliste du droit d’auteur, ils souhaitent voir disparaître les exceptions au principe de l’autorisation préalable, qu’elles existent en droit ou en fait. Les mêmes organisations qui portent « l’exception culturelle à la française » en bandoulière à Bruxelles et clament que « la culture n’est pas une marchandise » quand il s’agit de s’opposer à des traités de libre échange reviennent en France avec un comportement de comptables et de boutiquiers pour soumettre le moindre usage à la caisse enregistreuse !"
Au-delà, voir l'avenir de la lecture
This calculator aggregates available data on the cost and time it takes to perform various activities associated with library digitization.
Nous considérons donc qu’il n’existe pas une concurrence entre les outils, mais plutôt une spécialisation et une combinaison des usages. C’est en tenant compte de cette « co-habitation » que nous étudions les spécificités du livre numérique, notamment sur trois axes : 1) les déclencheurs de l’expérience de lecture numérique ; 2) ses usages et non-usages ; 3) l’incidence de la mobilité dans son utilisation.
Voici les principes de bases établis pour qu’une offre d’abonnement aux livres numériques soit conforme : • le prestataire d’abonnement acquiert les droits d’exploitation des livres et en fixe le prix en tant qu’éditeur ; • chaque éditeur fixe un prix pour son offre de livres et le montant de l’abonnement est la somme de ces prix individuels à laquelle s’ajoute les frais d’accès à la plate-forme ; • l’abonnement acquitté par les clients abonde mensuellement un compte sur lequel est prélevé le prix de chaque consultation individuelle établi par l’éditeur, dans la limite des crédits disponibles.
« Tout ce que vous pensez qu’il est interdit de faire en bibliothèque en raison de la propriété intellectuelle… mais qui en réalité est permis ! » : voilà la thématique que je devais traiter et il m’a rapidement semblé que la meilleure manière de le faire était de réaliser une carte heuristique répertorier et classer les usages autorisés des oeuvres en bibliothèque
Les cathédrales du papier deviennent des temples des données: la Bibliothèque de Genève lance la réflexion
L’enquête menée par le MOTif part d’un constat a priori simple : les petits éditeurs souhaitent être plus présents dans les rayons des bibliothèques, tandis que les bibliothécaires peuvent regretter de ne pas connaître ces mêmes éditeurs et par conséquent de ne pouvoir présenter leur travail. Pour identifier les difficultés mais aussi les bonnes pratiques, des entretiens ont été menés avec des bibliothécaires, des éditeurs, des libraires, des structures de vente aux collectivités et des structures de diffusion ...
Le moment est venu, semble-t-il, pour les bibliothèques de sortir d’une période d’expérimentations diverses, qui a trop duré, et de se positionner clairement et de manière pérenne sur l’offre de services en matière de livres numériques. Or c’est par l’esprit de compromis et non par l’affirmation de principes intangibles qu’elles y parviendront.