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C’est cette relation qui organise encore les différences immédiatement perçues entre les différents types de publications imprimées et les attentes de leurs lecteurs, guidés dans l’ordre ou le désordre des discours par la matérialité même des objets qui les portent. Et c’est cette relation, enfin, qui rend visible la cohérence des œuvres, imposant la perception de l’entité textuelle, même à celui ou celle qui n’en veut lire que quelques pages. Il n’en va plus de même dans le monde de la textualité numérique puisque les discours ne sont plus inscrits dans des objets qui permettent de les classer, hiérarchiser et reconnaitre dans leur identité propre. Le monde numérique est un monde de fragments décontextualisés, juxtaposés, indéfiniment recomposables, sans que soit nécessaire ou désirée la compréhension de la relation qui les inscrit dans l’œuvre dont ils ont été extraits.