1621 shaares
59 liens privés
59 liens privés
Les 10 questions à se poser pour mieux parler du handicap dans l’espace public
- Décrire ou caricaturer ? Faire preuve de délicatesse et éviter les jeux de mots, métaphores, images, comparaisons et clichés concernant les situations et les conditions des personnes (autisme, nanisme, schizophrénie, etc.).
- Nommer ou enfermer ? Ne pas réduire une personne à son « handicap » vu sous l’angle de la déficience, en la nommant par son handicap.
- « Victime », « héros », ou personne comme les autres ? Nommer les situations de handicap sans stigmatiser ou héroïser les personnes.
- Parler du handicap ou d’un environnement inaccessible ? Contextualiser les situations de handicap et montrer l’importance de l’environnement de vie des personnes.
- Qui pour parler du handicap ? Privilégier la prise de parole et l’expertise des personnes handicapées, sans les cantonner à une simple fonction de témoignage.
- Visibiliser ou invisibiliser le handicap ? Réfléchir, selon le contexte, à rendre visible ou non le handicap d’une personne.
- Témoin ou expert ? Donner la parole à des personnes handicapées sur d’autres sujets que le handicap.
- Quand parler du handicap ? Rendre ordinaires les personnes en situation de handicap en les évoquant sur des sujets qui n’en traitent pas a priori ou exclusivement.
- Réalisme ou sensationnalisme ? Sensibiliser au handicap sans faire de « handi-washing » ou utiliser le handicap comme un marronnier journalistique ou un titre accrocheur.
- Être arbitre ou complice ? Le rôle du journaliste ou de l’animateur d’une conférence est de conserver la neutralité et de rappeler les règles quand il y a un dérapage causé par une maladresse ou par une provocation volontaire.