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"Il semble aujourd’hui nécessaire de poser la question des enjeux psychiques et sociaux de nos usages numériques. Si les technologies numériques sont vouées à devenir notre environnement quotidien (pénétrant les sphères intimes et privées comme les sphères sociales et professionnelles), comment s’assurer qu’elles ne dépossèdent pas les citoyens de leurs capacités d’agir, de travailler, de réfléchir, de penser ? Comment en faire les supports de nouveaux apprentis-sages et de nouveaux savoirs ? Comment mettre les citoyens au cœur de cette appropriation du numérique ? Comment transfor-mer les usages problématiques des technologies en des pratiques capacitantes, (c’est-à-dire qui accroissent les capacités de chacun, voire en donnent de nouvelles) fondées sur une culture numérique partagée ?"
"Ce dossier de Biens symboliques entend réinscrire la lecture dans les perspectives offertes à la fois par l’histoire du livre et par les sciences sociales. Pour sortir de débats largement idéologiques qui opposent les anciens et les modernes, il se propose de réunir des enquêtes empiriques qui à la fois distinguent les supports et sont attentives aux variations sociales entre les usages."
"Alternant entretiens, retours d’expériences et analyses plus théoriques, l’ouvrage propose une lecture critique de la société et de ses représentations médiatiques qui se dessine, pour repenser la fabrique même de l’information. En voici un extrait."
C’est pourquoi Librinova a choisi de se positionner comme une passerelle entre les auteurs et les maisons d’édition traditionnelles :
en proposant aux professionnels des outils innovants, comme notre plateforme de mise en relation auteurs-éditeurs, qui leur permet de faire des recherches dans le catalogue de publications de Librinova pour trouver des pépites,
en jouant le rôle d’agent littéraire pour les auteurs, afin de leur trouver un éditeur et de les accompagner dans la négociation de leur contrat.
Et si, finalement, Gallimard avant raison ? Pour être publié par une maison d’édition, pas besoin d’envoyer son manuscrit par la poste, choisir l’auto-édition sera plus efficace !
Par ce retrait, la lecture de livres semble engagée dans une forme de banalisation qui lui confère peut-être sa pérennité et dont témoignerait le silence qui entoure la parution de ces résultats.
Je dirai d’abord que le fait que l’indépendance soit un récit n’est pas forcément à déplorer, même si les épopées peuvent être pompeuses et les constructions marketing obscènes.
"Les scripts utilisés pour déployer les livres sont-ils les nouveaux gestes éditoriaux ? Viennent-ils remplacer les mains qui relient les pages, les muscles qui serrent la presse typographique, les doigts sur le clavier qui activent les fonctions d’un logiciel ?"
Il s’agit plutôt de réaffirmer l’idée que la littérature n’est pas un monument que l’on dégrade ou que l’on restaure, mais un processus en perpétuelle redéfinition, dont la circulation en dehors des enceintes sacrées (cénacles, académies, salles de classe) constitue une condition nécessaire à sa vitalité.
Les nouvelles technologies constituent pourtant un formidable outil de politique publique. Si elles ne sont associées à aucun dispositif de fichage et de répression, si elles étudient les grandes masses pour mener plus loin notre compréhension du monde et mise au service du progrès de la connaissance alors elles sont bienvenues.
"Appel des villes en faveur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires
Le Maire a une pleine responsabilité pour assurer la sécurité de sa population. Il l’assure à travers une sécurité publique, sanitaire, économique et un environnement sain. Chacune de ses politiques réalisées ont pour objectif que ces concitoyens vivent dans les meilleures conditions. Un maire responsable ne peut donc pas ignorer une menace, c’est son devoir d’agir. Aucune ville n’a le droit d’être ciblée par une arme de destruction massive. Des armes qui viendront détruire des écoles, des musées, des hôpitaux et enlever la vie aux populations. Des biens que des politiques publiques auront longuement mis en place par des efforts humains et financiers importants ; c’est pour cela qu’un Maire doit protéger sa ville en signant l’Appel des villes. Vous pouvez participer a cette action.
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Pour en revenir à l’édition indépendante, je pense qu’il est dans sa nature de chercher à se faire une place. Je ne dirais pas que l’édition indépendante cherche nécessairement à devenir majoritaire, à occuper les fauteuils de l’édition dominante. C’est le cas de certains éditeurs indépendants, qui ne sont indépendants que par défaut, parce qu’ils viennent de se créer et sont à l’aube de leur stratégie de croissance. En revanche, beaucoup d’indépendants se satisfont très bien de leur taille, parce qu’ils savent qu’il serait illusoire de vouloir grandir sans devoir renoncer à des principes auxquels ils tiennent. Tous les indépendants souhaitent néanmoins se maintenir, continuer à exister, laisser une trace. Et réinventer si possible les normes de l’institution éditoriale, à la fois parce qu’il est dans leur intérêt de le faire et parce qu’ils souhaitent inscrire au sein de la profession les valeurs qui leur sont propres. La plupart de ces réformes, il est vrai, ne sont pas des remises en cause fondamentales du système, pour la bonne et simple raison que les indépendants font partie intégrante du système. À la marge, mais dans le système. Un système symbolique et commercial. Le seul fait d’attribuer un ISBN et de mettre votre livre en distribution vous fait entrer de facto dans une logique commerciale. Et les relations de dépendance qui se créent, par exemple à un diffuseur qui appartiendrait à un groupe d’édition, conduisent à des formes d’autocensure. Il existe des variantes d’édition et de littérature plus « sauvages » comme le diraient Jacques Dubois et Denis Saint-Amand, hors institution et hors marché, mais ce n’est pas le cas ici. Ce n’est pas un problème en soi. C’est même une constante de l’édition indépendante pour se singulariser : donner à croire qu’elle peut torpiller de l’extérieur une institution à laquelle elle n’appartiendrait pas.