60 liens privés
"Il y a quelques mois au tribunal de Nanterre on jugeait une petite équipe hétéroclite, il y avait même une dame d’un certain âge, paraît-il… Alors, un vol à la roulotte d’envergure? Bien pire! Leur crime? Avoir fait vaciller le marché du livre, mis en danger l’édition française toute entière, vous pensez, rien que cela…"
"Imaginez que l’État et les entreprises aient décidé que tout se ferait, désormais, dans une autre langue. En anglais, mettons. Pour remplir sa déclaration d’impôts, refaire sa carte grise, ouvrir une ligne de téléphone, acheter un billet de train — ce serait en anglais. "
"Olivier Tesquet : Quand on me demande s’il faut davantage craindre la surveillance de l’État ou la surveillance des entreprises privées, ce que je crains surtout c’est l’alliage entre ces deux surveillances-là, c’est-à-dire que la surveillance par des entreprises privées peut servir ensuite des appareils d’État. Cela me semble être un vrai danger et, encore une fois, dans cet environnement surveillant où on est tous un peu participants et où, finalement, la température de la marmite se réchauffe, on ne se comporte plus tout à fait de la même manière les uns avec les autres. Je crois en la nécessité d’un discours techno-critique face à l’espèce de vague qu’on a, comme ça, face à nous, où les technologies s’imposent à des cadences toujours plus rapides sans aucun débat au fond, sans aucun débat sur leur légitimité et cela me semble assez dangereux, encore une fois."
"Socialistes et écologistes qui vont gouverner le département ensemble pendant six ans ont signé un accord."
"Pour cela il nous faut un programme politique de gauche, capable de réorienter le numérique dans une autre direction, en lui donnant des objectifs qui ne soient pas ceux de la rigueur, mais bien ceux de la justice."
voir la vidéo.
"Il semble aujourd’hui nécessaire de poser la question des enjeux psychiques et sociaux de nos usages numériques. Si les technologies numériques sont vouées à devenir notre environnement quotidien (pénétrant les sphères intimes et privées comme les sphères sociales et professionnelles), comment s’assurer qu’elles ne dépossèdent pas les citoyens de leurs capacités d’agir, de travailler, de réfléchir, de penser ? Comment en faire les supports de nouveaux apprentis-sages et de nouveaux savoirs ? Comment mettre les citoyens au cœur de cette appropriation du numérique ? Comment transfor-mer les usages problématiques des technologies en des pratiques capacitantes, (c’est-à-dire qui accroissent les capacités de chacun, voire en donnent de nouvelles) fondées sur une culture numérique partagée ?"
"Ce dossier de Biens symboliques entend réinscrire la lecture dans les perspectives offertes à la fois par l’histoire du livre et par les sciences sociales. Pour sortir de débats largement idéologiques qui opposent les anciens et les modernes, il se propose de réunir des enquêtes empiriques qui à la fois distinguent les supports et sont attentives aux variations sociales entre les usages."
"Alternant entretiens, retours d’expériences et analyses plus théoriques, l’ouvrage propose une lecture critique de la société et de ses représentations médiatiques qui se dessine, pour repenser la fabrique même de l’information. En voici un extrait."
C’est pourquoi Librinova a choisi de se positionner comme une passerelle entre les auteurs et les maisons d’édition traditionnelles :
en proposant aux professionnels des outils innovants, comme notre plateforme de mise en relation auteurs-éditeurs, qui leur permet de faire des recherches dans le catalogue de publications de Librinova pour trouver des pépites,
en jouant le rôle d’agent littéraire pour les auteurs, afin de leur trouver un éditeur et de les accompagner dans la négociation de leur contrat.
Et si, finalement, Gallimard avant raison ? Pour être publié par une maison d’édition, pas besoin d’envoyer son manuscrit par la poste, choisir l’auto-édition sera plus efficace !
Par ce retrait, la lecture de livres semble engagée dans une forme de banalisation qui lui confère peut-être sa pérennité et dont témoignerait le silence qui entoure la parution de ces résultats.
Je dirai d’abord que le fait que l’indépendance soit un récit n’est pas forcément à déplorer, même si les épopées peuvent être pompeuses et les constructions marketing obscènes.
"Les scripts utilisés pour déployer les livres sont-ils les nouveaux gestes éditoriaux ? Viennent-ils remplacer les mains qui relient les pages, les muscles qui serrent la presse typographique, les doigts sur le clavier qui activent les fonctions d’un logiciel ?"