60 liens privés
C’est pourquoi Librinova a choisi de se positionner comme une passerelle entre les auteurs et les maisons d’édition traditionnelles :
en proposant aux professionnels des outils innovants, comme notre plateforme de mise en relation auteurs-éditeurs, qui leur permet de faire des recherches dans le catalogue de publications de Librinova pour trouver des pépites,
en jouant le rôle d’agent littéraire pour les auteurs, afin de leur trouver un éditeur et de les accompagner dans la négociation de leur contrat.
Et si, finalement, Gallimard avant raison ? Pour être publié par une maison d’édition, pas besoin d’envoyer son manuscrit par la poste, choisir l’auto-édition sera plus efficace !
Par ce retrait, la lecture de livres semble engagée dans une forme de banalisation qui lui confère peut-être sa pérennité et dont témoignerait le silence qui entoure la parution de ces résultats.
Je dirai d’abord que le fait que l’indépendance soit un récit n’est pas forcément à déplorer, même si les épopées peuvent être pompeuses et les constructions marketing obscènes.
"Les scripts utilisés pour déployer les livres sont-ils les nouveaux gestes éditoriaux ? Viennent-ils remplacer les mains qui relient les pages, les muscles qui serrent la presse typographique, les doigts sur le clavier qui activent les fonctions d’un logiciel ?"
Il s’agit plutôt de réaffirmer l’idée que la littérature n’est pas un monument que l’on dégrade ou que l’on restaure, mais un processus en perpétuelle redéfinition, dont la circulation en dehors des enceintes sacrées (cénacles, académies, salles de classe) constitue une condition nécessaire à sa vitalité.
Pour en revenir à l’édition indépendante, je pense qu’il est dans sa nature de chercher à se faire une place. Je ne dirais pas que l’édition indépendante cherche nécessairement à devenir majoritaire, à occuper les fauteuils de l’édition dominante. C’est le cas de certains éditeurs indépendants, qui ne sont indépendants que par défaut, parce qu’ils viennent de se créer et sont à l’aube de leur stratégie de croissance. En revanche, beaucoup d’indépendants se satisfont très bien de leur taille, parce qu’ils savent qu’il serait illusoire de vouloir grandir sans devoir renoncer à des principes auxquels ils tiennent. Tous les indépendants souhaitent néanmoins se maintenir, continuer à exister, laisser une trace. Et réinventer si possible les normes de l’institution éditoriale, à la fois parce qu’il est dans leur intérêt de le faire et parce qu’ils souhaitent inscrire au sein de la profession les valeurs qui leur sont propres. La plupart de ces réformes, il est vrai, ne sont pas des remises en cause fondamentales du système, pour la bonne et simple raison que les indépendants font partie intégrante du système. À la marge, mais dans le système. Un système symbolique et commercial. Le seul fait d’attribuer un ISBN et de mettre votre livre en distribution vous fait entrer de facto dans une logique commerciale. Et les relations de dépendance qui se créent, par exemple à un diffuseur qui appartiendrait à un groupe d’édition, conduisent à des formes d’autocensure. Il existe des variantes d’édition et de littérature plus « sauvages » comme le diraient Jacques Dubois et Denis Saint-Amand, hors institution et hors marché, mais ce n’est pas le cas ici. Ce n’est pas un problème en soi. C’est même une constante de l’édition indépendante pour se singulariser : donner à croire qu’elle peut torpiller de l’extérieur une institution à laquelle elle n’appartiendrait pas.
*cf Van Gogh Letters
"Nous avons ainsi bénéficié de cinquante ans de travail des fans sur le roman pour apporter des révisions au texte."
voir et reprendre "fonction émancipatrice"
Heureusement #remolino : "Dans ce contexte, je pense qu’il faut surtout voir l’IA comme un puissant moyen d’offrir aux livres la place qu’ils méritent dans cette grande toile du savoir et de l’imagination humaine. L’IA doit servir à outiller les libraires et les bibliothécaires pour qu’ils accompagnent encore plus efficacement les lecteurs à travers tout ce qui s’écrit – qui ne prend plus toujours la forme traditionnelle du livre et qui n’est plus forcément distribué par les canaux commerciaux habituels. "
Une librairie au Blosne ? Cette folle idée a été lancée par trois associations : Les éditions du commun, basées au Blosne, publient des livres de sciences sociales ; la librairie associative Des idées et des livres, basée à Bécherel, est spécialisée sur les sujets d'économie sociale et solidaire ; la conciergerie de quartier Au P'tit Blosneur œuvre à la mise en réseau des habitants, dans une dynamique solidaire.
"Menée tout au long de l’année 2018 auprès d’un échantillon de plus de 9 200 personnes en France métropolitaine, l’enquête sur les pratiques culturelles est la sixième édition d’une série commencée au début des années 1970 et destinée à mesurer la participation de la population aux loisirs et à la vie culturelle. Cette sixième édition permet d’observer l’évolution des pratiques culturelles depuis la précédente édition réalisée en 2008 mais aussi depuis la décennie 1970, et offre ainsi un panorama de près d’un demi-siècle des dynamiques des pratiques culturelles de la population âgée de 15 ans et plus."
"Dans le sens que nous lui donnons, l’éditorialisation est une mise en contexte d’une production numérique. Il y a plusieurs contextualisations possibles. Nous, nous nous situons du côté des lecteurs et nous les invitons à expliciter les raisons de leur partage. Ce qui fait livre pour nous, ce sont les appropriations : quand une production sur le web est lue, commentée, reprise... Nous formalisons d’un point de vue éditorial ces circulations de textes qui alimentent alors le processus d’écriture.
Nos livres sont des livres de lecteurs autant que d’auteurs, et ce continuum s’avère productif autant que passionnant à explorer."